((1)) Un vaccin réduirait d'un tiers le risque d'infection par le VIH
Bastien Hugues (lefigaro.fr) avec agences 24/09/2009
Mise à jour : 10:40

«C'est une avancée scientifique très importante et cela nous donne de l'espoir qu'un vaccin efficace dans le monde entier soit possible à l'avenir», se félicitent les chercheurs. Crédits photo : AFP
Menée par des chercheurs américains et thaïlandais sur près de 16.000 personnes, l'opération expérimentale permettrait de réduire de 31,2% le risque de contamination. Une première depuis la découverte du virus du sida en 1983.
L'opération est présentée comme une avancée mondiale dans la lutte contre le virus du sida. Des chercheurs américains et thaïlandais ont annoncé jeudi à Bangkok avoir mis au point un vaccin capable de réduire de façon significative le risque de contamination par le VIH, après des essais portant sur plus de 16.000 personnes.
Conduite par le ministère thaïlandais de la Santé et l'armée américaine, l'expérience a en effet permis de réduire le risque d'infection de 31,2%. «Ce résultat représente une percée car c'est la première fois qu'il y a une preuve qu'un vaccin contre le virus HIV a une efficacité préventive, se félicitent les chercheurs. C'est une avancée scientifique très importante et cela nous donne de l'espoir qu'un vaccin efficace dans le monde entier soit possible à l'avenir.» L'étude a en revanche montré que le vaccin n'a aucun effet sur les personnes déjà infectées.
«Du travail reste à faire»
Fruit de six ans de recherches avancées, ce vaccin est issu d'une combinaison de deux vaccins testés précédemment - dont l'un a été conçu par le laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Pasteur - mais qui ne s'étaient pas révélés efficaces indépendamment l'un de l'autre. «Bien que modeste, la réduction du risque d'infection par le VIH est statistiquement significative», se réjouit Michel DeWilde, responsable du pôle recherche et développement de Sanofi-Pasteur. «Du travail reste à faire pour mettre au point et tester un vaccin qui puisse être homologué et utilisé à l'échelle mondiale», note-t-il cependant.
Estimant que l'enjeu «dépasse ce que peut faire une seule société ou un seul pays», Christopher Viehbacher, directeur général du groupe Sanofi-Aventis, affirme pour sa part que Sanofi Pasteur «poursuivra son engagement de longue haleine dans la recherche pour la mise au point d'un vaccin contre le VIH, aux côtés des chercheurs du secteur public, des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des autres producteurs de vaccins, pour faire avancer la science, dans l'espoir de pouvoir un jour proposer des vaccins contre le VIH à ceux qui en ont besoin».
«Un effet protecteur modeste»
L'Organisation mondiale de la santé et l'Onusida ont pour leur part déclaré jeudi avec prudence leur «optimisme» et se sont réjoui d'«un nouvel espoir». «Beaucoup de travail reste à faire», avertissent les deux organisations onusiennes.
De tels vaccins présentant des «niveaux modestes d'efficacité semblent ne devoir être que des outils complémentaires d'autres stratégies visant à changer les comportements et les normes sociales, à promouvoir l'usage correct et raisonné du préservatif, l'accès à du matériel d'injection sûr, ainsi que la circoncision», soulignent encore l'OMS et l'Onusida.
Chaque jour, 7.400 personnes dans le monde sont infectées par le virus du sida, ce qui porte à environ 35 millions le nombre de personnes vivant avec le sida. Parmi elles, près de 25 millions vivent en Afrique subsaharienne.
((2))Internet, Facebook, Twitter, jeux vidéos : des dangers pour la santé?
Le monde numérique fait peur. Les études se bousculent. Les résultats sont discutés, controversés, retirés, consolidés…Chaque mois de nouvelles publications paraissent invoquant des dangers réels ou supposés de plus en plus importants.Qu’en est-il? Revue succincte des dernières publications.
La problématique générale peut se résumer de façon suivante :Internet est-il dangereux pour la santé?
1 – La dépendance:
De nombreux internautes deviennent « cyberdépendants » et restent de nombreuses heures devant leur ordinateur. Les enfants en sont les premières victimes. Les sites les plus fréquemment visités sont les clients mails, les chats, les sites de jeux en ligne et de e-commerce,facebook;twitter,myspace.....Des critères de diagnostic et des symptômes ont pu être trouvé pour cet usage pathologique de l’internet.
Le diagnostic se base sur :
- la perte de la maîtrise du temps en étant en ligne- le besoin irrationnel de se connecter au web- la nervosité et l’agitation des personnes- le retrait social- les effets délétères sur les relations sociales, l’école, le travail
Les principaux symptômes :
- le sentiment de culpabilité d’utiliser internet- les tentatives infructueuses de rupture avec le web- problèmes de santé mentale liée au web- sentiment d’extase- essayer de trouver des partenaires sur internet- considérer les contacts virtuels supérieurs aux autres- réduire la crainte par l’utilisation de l’internetUne autre étude montre que les psychiatres sont conscients du problème mais un consensus thérapeutique n’a pas été encore trouvé.
2 - Les troubles physiques:
Ce sont des troubles physiques classiques liés à une utilisation intensive de l’ordinateur.
On peut citer :
- dorsalgies- tendinites de la main- céphalées- troubles visuels- stress, dépression
3 – La diminution des relations humaines peut-elle avoir un impact sur la santé ?
Plus particulièrement , Facebook, Twitter sont-il dangereux ? Buzz ou réalité ?Un étude du Dr SIGMAN a montré que plus l’électronique entre dans les foyers et plus le temps consacré à l’échange humain diminue. On constate un isolement progressif, un repli sur soi.

La publication (qui a fait le tour d’internet) montre, dans un premier temps, que les relations humaines réelles (face à face) sont nécessaires à la santé car elles sont à l’origine de processus biochimiques, immunologiques et génétiques prépondérants. Les relations humaines seraient ainsi à l’origine de la régulation de l’expression de gènes responsables de la production de leucocytes et de cytokines…De plus, l’article avance que le manque de relations humaines serait un facteur de risque des maladies cardiovasculaires et un facteur de désespoir entrainant un décès plus rapide.L’extrême conclusion de cet article serait de dire que les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, MySpace…) sont néfastes pour la santé. Mais la corrélation est difficile à faire.De ces cas-là, avec ses 200 000 000 d’inscrits, Facebook serait un des facteurs de risque les plus importants en santé publique. Tous les utilisateurs de ce service ne sont pas « cyberdépendants », il faut savoir raison garder.
source: http://www.philapharm.fr/2009/04/internet-facebook-twitter-jeux-videos-des-dangers-pour-la-sante/
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